7 décembre : journée d’action dans les soins de santé

Les établissements de santé sont déjà en souffrance importante à cause de la pénurie et de la fatigue du personnel. Faire courir le risque d’interdiction professionnelle par l’obligation vaccinale, comme le prévoit le gouvernement, revient à se faire hara-kiri ! Les syndicats, en front commun,  vont poursuivre et intensifier leurs  actions ces prochains jours pour dénoncer cette mesure.

Le manque de personnel dans le secteur des soins de santé est déjà criant. Actuellement 90% des 600.000 travailleurs de ce secteur sont déjà vaccinés. Prendre le risque d’interdire à de nombreux travailleurs de pratiquer leur profession est d’une dangerosité sans nom et d’un mépris total pour leur travail ces 20 derniers mois ! D’autant plus que la loi parle de couverture vaccinale complète et entend que le personnel soignant devra avoir suivi l’ensemble du schéma vaccinal futur (3^ième dose, …) pour continuer de travailler. Le nombre de travailleurs écartés ou dégoûtés par la mesure, pourraient donc être encore plus important à l’avenir !

Les sanctions liées à l’obligation vaccinale et la pénibilité liée au manque de bras dans le secteur vont accentuer la pénurie

Depuis le début de la pandémie, les organisations syndicales soutiennent toutes les mesures sanitaires qui peuvent diminuer les effets néfastes du virus : la vaccination en fait partie. Ce que nous reprochons surtout, c’est l’interdiction professionnelle qui va encore aggraver les problèmes de pénurie et de surcharge de travail déjà bien présents. Des fédérations patronales, qui étaient à l’initiative de la demande au gouvernement, ont d’ailleurs modifié leur position (comme Unessa) et s’inquiètent des conséquences dans un contexte de 4^ème vague.

Actions en front commun syndical et préavis de grève

C’est pour cela que nous poursuivrons des actions fortes, tous les jours, en front commun syndical. A partir de ce vendredi 26 novembre, et jusqu’au 6 décembre inclus, nous mènerons des actions dans les institutions et devant le cabinet de M. Vandenbroucke.

Cette campagne vivra son apogée le 7 décembre avec une grande journée d’action.

Nous ne sommes pas des paillassons ! Le gouvernement ne nous entend pas. Pire, il ne nous écoute pas !

Ce n’est pas le personnel de santé qui est irresponsable. Nous nous battons pour préserver la qualité des soins.

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